« Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins neuf possibilités de ne pas se comprendre. »

Bernard Weber

Cette citation vous parle ? Assurément.

Il n’est pas rare dans une conversation d’entendre plus que d’écouter. Ainsi, chacun se focalise sur ce qu’il peut répondre en omettant de véritablement écouter ce que l’autre a à dire.

Les conséquences d’un tel agissement ? Tensions, sentiment de jugement et/ou d’irrespect, discussion stérile… Rien de bien transcendant !

🤔 Mais l’écoute active, c’est quoi ?

L’écoute active a été développée à partir des travaux d’un psychologue américain, Carl Rogers. Cela consiste à écouter l’autre attentivement et de façon non-directive, à instaurer une relation de confiance, de respect et d’empathie avec son interlocuteur afin que ce dernier s’exprime en toute liberté, sans crainte de jugement hâtif et sans pression.

Les objectifs de cette communication sont de :

  • Mieux se faire entendre
  • Apaiser les tensions et les conflits
  • Mieux comprendre l’autre
  • Développer des relations de confiance

👂🏼 Comment écouter “activement” ?

Il faut pour cela :

1️⃣ Se montrer totalement disponible (aucune distraction !) : écouter attentivement ce que l’autre raconte sans l’interrompre.

Réagir en coupant la parole ou montrer des signes d’impatience : autant de choses à ne pas faire au risque de bloquer votre interlocuteur dans sa courageuse démarche de communication.

2️⃣ Se mettre à la place de son interlocuteur et faire preuve d’empathie en prenant en compte tant les sentiments que le langage corporel.

Ici, Le jugement est à proscrire ! Aucune interprétation : interdiction d’orienter la discussion sur vous au risque de briser la confiance. Essayez de percevoir la situation de votre interlocuteur, non comme vous la voyez, mais comme il ou elle la voit et la ressent.

3️⃣ Écouter au-delà des mots pour demander si nécessaire un approfondissement du point de vue de l’interlocuteur. Le but étant d’avoir toutes les données nécessaires à la compréhension de sa situation en sa globalité.

Faire mine que vous vous intéressez alors que votre communication corporelle dit tout le contraire : impassibilité, désintérêts, émotions non-engagées… Rien de tel pour voir votre interlocuteur se fermer comme une huître !

4️⃣ Reformuler pour confirmer qu’il a bien été écouté et compris afin de créer un sentiment de confiance et d’apaisement.

La synthèse de la discussion peut également servir de déclic pour l’interlocuteur, qui, une fois ses pensées reformulées par un autre, peut avoir une vue d’ensemble sur le « problème » et trouver plus facilement sa « solution ».

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